Résumé:

Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hal un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naît des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?

Mon avis:

Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ce livre. Pour moi, c'est un chef d’œuvre. Il psychologiquement dur, et il est un des seul, pour ne pas dire le seul, livre a m'avoir fait pleurer. Or, vous devez vous en douter, je n'est pas la larme facile, loin de là. ( Encore une fois, je remercie mes gènes et hormones masculins, a savoir Alex et Georges ) Donc forcément, je me voyais mal ne pas vous commenter ce livre.

Même si ce n'est pas cet aspect du livre qui m'a faite pleurer (et fort heureusement, parce que j'aurai pleuré tous du long, sinon); le terme Surplus qui est utilisé est très dur. Il est a lui seul, une menace pour une lecture tout à fait neutre. Ce terme, remis dans le contexte du livre, m'a vraiment laissé un sentiment de malaise. Ce sont des choses qui arrivent, et parfois on ne sait même pas pourquoi. 

L'originalité de l'histoire, en même tant que son réalisme lui donne encore plus d'impact. Bien que l'action se passe dans un futur plus ou moins (mais plus quand même) lointain, je pense que la réalité se passerai aisni si  jamais la pillule  de Longévité venait à être créée.  Et lorsqu'on  y  pense, (et rassurez-vous, l'auteur fait en sorte que ce soit le cas), c'est assez effrayant.

Même si, comme je le disais, l'histoire se déroule dans le futur, on retrouve des éléments de  notre passé. En effet, le pensionnat où sont "Eduqués" les Surplus m'ont fais penser a l'Angleterre du XIX° siècle. Les Surplus, donnés aux aux habitants dits "normaux" en guise de servants sont en réalités des esclaves, et on les rabaisse, les fuit et les humilie comme tel. C'est du moins une part des allusions que je vois dans ce livre. L'Histoire est une boucle qui n'en finit pas de recommencer. On n'apprend pas de nos erreurs, on les perpétues.

Cependant, j'ai lu le roman il y a déjà un moment, et je l'ai ruminé un certain temps. Et vous connaissez ma fâcheuse tendance à me perdre d'en d'absurdes conjectures.

Mais j'ai aimé ma lecture. Je ne voulais pas fermer le livre, jamais. Mais malgré tous l'amour que j'ai pu porter au premier tome,  je n'est jamais pu lire le second. La fin me convenait, je n'avais pas besoin de suite. C'est sûrement parce que je ne voulais pas voir Anna souffrir encore plus...

Ma note:  4    5    4    4    1                                         18/20